Le Petty est le couteau parfait pour émincer les herbes fraîches, couper les petits légumes et peler les fruits. Très polyvalent, ce couteau peut même servir à désosser la volaille et les petites pièces de viande. Inspiré de la cuisine française, le terme « petty » est un dérivé du mot « petit » et fait référence à un petit couteau de chef.
En japonais, les kanjis formant le mot Hado (刃道) représentent « la route des lames ». Un autre mot en japonais, qui se prononce aussi « Hado », signifie « vague en mouvement ». Ces deux définitions témoignent bien de la philosophie derrière le projet Hado de Fukui Co & Ltd, une compagnie de vente de couteaux japonais très réputée et forte d’une histoire de 109 ans.
Hado est la première série « in house » de Fukui Co & Ltd ! Le projet se démarque principalement par son audace à sortir des sentiers battus. En effet, tout a commencé alors que Tadataka Maruyama, qui s’occupait des ventes et de la gestion de l’entrepôt de la compagnie, est allé voir le président Ryuichiro Fukui pour lui annoncer qu’il voulait quitter son poste afin apprendre l’art de « l’hatsuke » (l’émoulage de lame). Le président Fukui a alors vu en Maruyama un désir ardent et il a donc saisi une opportunité. C’est là que l’histoire devient intéressante : le président a accepté que Murayama quitte son poste chez Fukui Co & Ltd pour apprendre l’émoulage de lame, à condition que ce dernier revienne dans la compagnie trois ans plus tard et qu’il devienne l’émouleur principal de la compagnie. Il a accepté l’offre et durant ces trois années, un salaire lui était versé et l’entreprise préparait un atelier avec le meilleur équipement possible. Ensuite, cet atelier n’attendait que le retour du nouvel émouleur que Maruyama allait devenir. Ainsi, additionnons la vision du président, la confiance mutuelle, la passion, mais surtout l’énorme quantité de travail et nous obtenons Hado : une petite vague en mouvement dont les répercussions iront loin.
Étant donné que Fukui avait de très bons contacts dans le domaine, Maruyama a appris directement auprès de grands maîtres, notamment Syotaro Nomura et Masaaki Nakamura. Normalement, on dit qu’il faut au moins dix ans pour maîtriser l’émoulage de lame et qu’il faut également plusieurs années d’observation avant de pouvoir toucher aux lames. Comme Maruyama a pu commencer directement et, qu’après ses trois premières années d’apprentissage, un atelier neuf dans lequel il pouvait peaufiner sa maîtrise de « l’hatsuke » l’attendait, il a obtenu rapidement une maîtrise satisfaisante et respectée à Sakai. En effet, même Yoshikazu Tanaka, un des maîtres forgeron les plus reconnus au Japon, a accepté de collaborer avec Fukui Co & Ltd et Tadataka Maruyama sur deux des séries phares de Hado.
Le Ginsan est un acier très similaire au Shirogami 2 dans sa composition. Un ajout de 14% de chrome permet d’obtenir un acier inoxydable contenant peu d’impureté. Ainsi, les lames forgées en Ginsan possèdent une dureté élevée et une capacité de rétention de coupe qui rivalisent avec la plupart des lames en aciers à haute teneur en carbone traditionnel. La pureté du Ginsan en fait un acier de prédilection pour les forgerons qui travaillent l’acier selon les méthodes ancestrales et qui est agréable à aiguiser.